L'aventure bas carbone commence ici !

Le ski de randonnée est souvent considéré comme le meilleur des deux mondes : un bel effort à la montée, la découverte de domaine non de la foule et un monstre plaisir à la descente. Envie de s’y mettre cet hiver ? Voici nos 5 conseils pour s’initier au ski ou split de randonnée !

En préambule, la pratique du ski ou split de randonnée nécessite de solides bases en ski alpin/ snowboard et une bonne condition physique. Voilà, c’est dit.

1. Se former

Pour commencer, il est impératif de se former à la nivologie (discipline qui étudie la neige) et en gestion du risque d’avalanche. Le C.A.S. dispense des formations pour savoir reconnaître le type de neige et étudier la météo du jour en analysant le Bulletin d’estimation du risque d’avalanches (BRA) pour connaître le risque d’avalanches. La maîtrise d’un DVA (Détecteur de Victimes d’Avalanches) est également obligatoire en ski de randonnée afin de retrouver et d’être retrouvé.e en cas d’avalanche.

2. S'équiper

Avoir le bon matériel et savoir s’en servir, voici la recette pour une initiation réussie. Pour l’équipement : le triptyque sonde pelle DVA bien sûr. On rajoute à cela : peaux de phoques entretenus, ski ou split adapté à la sortie et aux conditions, bâtons. Les couteaux seront utiles pour les passages en pente raide. Pour le sac, un 20 ou 30 litres pour une journée est suffisant, rempli d’un Camelbak et de vivres. L’équipement d’orientation (carte, boussole, GPS, smartphones) complètent la panoplie.

3. Commencer par des pistes balisées

Une fois formé et équipé, on peut débuter sur des itinéraires balisés et sécurisés. Les stations de ski proposent des itinéraires tracés et sans danger. Cela permet de se faire la main sur un terrain non exposé. Et comme pour la plupart des activités outdoor, on ne part pas seul et on pratique en groupe, en choisissant un itinéraire adapté aux conditions.

4. Améliorer sa technique

Chaque sortie devient ensuite l’occasion de travailler sa technique. Au menu : maitriser la pose et le retrait des peaux de phoques, glisser en visant l’effort minimum à la montée, faire des conversions, trouver le meilleur run à la descente. 

Dans tous les cas, gardons en tête les règles de sécurité : à la montée, au moins 15 mètres entre chaque personne, plus quand la trace devient plus raide. Et pour repérer les pentes à plus de 30° d’inclinaison (limite au delà de laquelle le risque de déclenchement d’avalanche de plaque augmente fortement), voici une technique très utile. 

5. Progresser et se perfectionner

Encadré ou guidé, on peut ainsi augmenter la durée et la difficulté de l’itinéraire. Une fois autonome, il ne reste plus qu’à programmer des sorties sur plusieurs jours en itinérance.

Bonne nouvelle, les possibilités d’aventure dans notre région sont sans fin  : Alpes suisses, italiennes ou françaises, Slovénie, Dolomites, et même l’Etna en Sicile !

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